Site personnel de André MENET

Nos Contradictions Modernes !

Chaque consommateur préfère les vêtements, les chaussures, l'informatique et les voitures de l'Extrême-Orient pour leurs prix bas, sans penser qu'il offre à d'autres, le TRAVAIL des FRANÇAIS.

La MONDIALISATION est certes sauvage, mais les manifestants "antimondialisation" empêchent la mise en place de mesures aptes à l'humaniser !

La LOI - que nul n'est censé ignorer même pas le plus illettré des citoyens- est cependant matière à discussion entre les avocats, les énarques et même les plus hauts magistrats !

Le DROIT de GREVE conquis pour lutter contre les inégalités sociales conforte aujourd'hui les avantages liés au statut des fonctionnaires et de grandes entreprises semi-publiques au détriment des chômeurs et des smicards du privé en situation précaire !

Les ECOLOGISTES protègent toujours les gros carnassiers : l'ours, le tigre, le lion, le loup, le requin, le phoque, l'aigle ou le héron au détriment des petits oiseaux et des paisibles herbivores qui participent à la nourriture des Hommes depuis la nuit des temps !

Les VEGETARIENS qui ne veulent pas être la cause de la mort d'un animal, en fait, l'empêchent de vivre. En effet, qui élèvera des porcs, des poulets, des veaux, des agneaux si personne ne les achète pour rembourser les frais d'élevage ?

Les PARENTS exigent zéro défaut dans la nourriture qu'ils achètent, mais nettoient rarement leurs réfrigérateurs et n'exigent pas de leurs enfants de se laver les mains avant les repas pour rompre le circuit le plus court des germes fécaux !

Les écologistes veulent sortir du NUCLÉAIRE, OK, mais ils s'opposent aux éoliennes, à la méthanisation, à l'utilisation des centrales à charbon, au fuel et au chauffage au bois. Mais ils exigent des locaux climatisés, des ascenseurs et la domotique partout, chez eux comme au travail.

Ils veulent limiter la consommation de produits pétroliers pour lutter contre le réchauffement climatique. Ok, je suis d'accord avec eux, mais parce qu'il faut arrêter de financer les pays du Moyen Orient qui, avec l'argent qu'on leur donne, achètent nos ports, nos aérodromes, donc nos infrastructures vitales pour pouvoir ensuite nous imposer leur culture et leurs lois.

En Charente-Maritime, les écologistes s'opposent à la création de réserves d'eau, au projet de parc éolien à 15 km au large d'Oléron et à deux projets de méthanisation sur Royan.

On ne peut pas être contre la consommation du PETROLE et ses effets néfastes sur l'environnement et contre les techniques de remplacement tels que le nucléaire et l'éolien sans accepter de monter les étages à pied, de se déplacer au mieux à bicyclette et sans admettre que la température des bureaux et des foyers puissent évoluer de 8° en hiver à 30° en été.

Les écologistes FRANÇAIS qui ont obtenu la fermeture de Super Phoenix, apte à digérer les déchets des centrales nucléaires, bloquent aujourd'hui les trains qui doivent maintenant transporter ces mêmes déchets !

Alors, comment faire sans le nucléaire ?

Les loups en ville

A plusieurs reprises, les loups ont poursuivi leur proie jusqu'au cœur d'une agglomération des Alpes et y ont dévoré une biche sur place.

Les écologistes ont répandu la légende que les loups et les requins n'attaquaient pas l'Homme. Ils ont une attitude négationniste sur les récits des trappeurs du Grand Nord quand ils arrivaient à survivre et ils se moquent des craintes du loup par les paysans.

un loup

Les Réunionnais ont fini par admettre que les requins étaient dangereux et qu'il fallait protéger les plages par des filets, comme l'étaient déjà les plages de Madagascar en 1954.

Il faudra que les loups mangent un écologiste, -pas un enfant ou un paysan parce qu'on dira qu'il aura été imprudent - pour admettre que les loups en meute sont dangereux pour l'Homme, surtout l'hiver.

En effet, en hiver les moutons sont rentrés. Les effectifs d'herbivores sauvages, qui sont leur seule ressource, vont décroître au même rythme que croîtrons les effectifs de loups qui se retrouveront très vite en situation de famine et dangereux !

Tôt ou tard, une personne isolée dans la neige, la nuit sera dévorée par une meute affamée.

Les dégâts répétés sur les moutons, même s'ils sont indemnisés, découragent les éleveurs et surtout les jeunes qui auraient dû reprendre la transhumance.

Pour ces jeunes qui ont pourtant la vocation d'éleveur, l'ambition n'est pas de constater les dégâts et les souffrances horribles des brebis blessées qu'ils doivent achever et remplir les dossiers d'indemnisation.

Même si les écologistes reprochent aux éleveurs de gérer leurs moutons pour les envoyer à l'abattoir, ceux-ci veillent à ce que chaque animal soit bien nourri et vive dans des conditions de confort et de sécurité acceptables.

L'éleveur gère un stock de moutons qu'il peut nourrir et loger dans des conditions saines. Il remplace la génération la plus âgée par des agnelles qu'il a choisies.

Et il gagne sa vie en vendant les agneaux en surplus du renouvellement et les brebis réformées bien nourris dans la quiétude et abattus sans souffrances. Ce qui n'est pas le cas des animaux attaqués par les loups dont les viscères sont dévorés avant que la mort n'intervienne.

Aucun éleveur ne peut conserver tous les jeunes nés chez lui et nourrir des brebis âgées ne produisant plus, qui vieilliraient et agoniseraient sur le flanc pendant des semaines avant de mourir. L'éleveur qui se mettrait dans cette situation serait poursuivi par les Sociétés de Protection des Animaux et condamné pour maltraitance !!!

Si les éleveurs ne sont pas renouvelés, la montagne ne sera plus entretenue et deviendra de plus en plus dangereuse. En effet, l'herbe pâturée crée un petit hérisson qui accroche la neige et limite les avalanches, alors que l'herbe non pâturée, se couche sur le sol en pente et sert de toboggan à la neige.

Nous devons combattre deux légendes :

D'une part, la multiplication des meutes de loups, ne correspond pas à la multiplication des herbivores. En fait, l'équilibre entre les proies et les prédateurs est fragile et se règle par la famine des prédateurs s'ils éliminent trop de proies. Dans cette extrémité, les chiens et les humains suppléeront les herbivores disparus dans le menu des loups.

D'autre part, le loup ne s'attaque pas à l'homme selon les écologistes !

C'est probablement vrai pour le loup solitaire, mais une meute affamée peut être terriblement agressive.

Les historiens rapportent qu'en 836, au cours d'un hiver rigoureux, 300 loups ont ravagé l'Aquitaine. Les paysans logeant dans des cabanes disjointes avec leurs chèvres et leurs moutons ont dû souvent faire aussi partie du repas des loups.

Jusqu'en 1850, les Rochefortais étaient terrorisés par les hurlements des loups la nuit dans les bois du Vergeroux.

Alors, se moquer de la peur ancestrale du loup est facile.

Si c'est vraiment un animal inoffensif pour l'homme, pourquoi ne pas le réintroduire à Paris, par exemple dans le Parc Monceau, le Parc Montsouris ou le Bois de Boulogne pour détruire les millions de rats qui y prospèrent ?

Les écologistes souhaitent la mort des moustiques et des rats parce qu'ils en sont directement victimes. Pourtant, le rat est aussi un animal social très intelligent !

Pour contrer les écologistes qui veulent décider pour les éleveurs de moutons, ces derniers pourraient lancer avec succès une pétition dans leurs rangs pour protéger les rats de Paris, …qui ne les gênent pas !

L'exemple des civelles – ou pibales- fait partie des problèmes mal posés :

En effet, les contraintes s'exercent sur les pêcheurs et indirectement sur les consommateurs par le prix, alors que la raréfaction des civelles est due au surnombre des hérons – gris, cendrés et blancs- et des cormorans protégés depuis soixante ans.

Ces oiseaux consomment leur propre poids par jour de poissons et particulièrement d'anguilles dont les œufs donnent les civelles.

La reproduction des anguilles a lieu dans la mer des Sargasses, au coeur de l'Atlantique, où éclosent les civelles qui remontent jusque vers nos côtes, dans nos rivières et canaux pour devenir anguilles dans nos marais.

Avant la protection des hérons, à l'automne, les anguilles adultes descendaient les canaux et n'hésitaient pas à remonter dans l'herbe des prairies pour contourner une écluse ou un batardeau pour rejoindre l'Océan. C'était la dérivée, dont se souviennent les anciens !

La pêche des anguilles était concédée aux éclusiers, qui géraient le niveau d'eau des marais selon les saisons, en compensation de leur travail.

Au fil des années, cette dérivée a diminué jusqu'à disparaître complètement à la fin du XXe siècle.

Ce qui veut dire que les civelles qui remontent chez nous, ne participent plus à la reproduction dans la mer des Sargasses. Les anguilles sont toutes avalées dans nos marais par les hérons, les cormorans et maintenant les ibis, avant d'être adultes. Pas d'œufs, pas de civelles, pas d'anguilles et pas d'œufs.

Il faut vraiment être coupé de la Nature pour refuser de voir cette réalité.

Les hérons blancs, les cormorans et les ibis étaient totalement inconnus dans nos marais, il y a seulement 30 ans.

Comment ne pas admettre que la protection de ces prédateurs entraîne la disparition des anguilles et des civelles !

Tout comme la protection des phoques qui se fait au détriment des morues et celle des requins de l'ensemble des poissons de haute mer !

Les Réunionnais ont fini par admettre que les requins étaient dangereux et qu'il fallait protéger les plages par des filets.

Je me souviens que la plage de Diégo-Suarez, à Madagascar était protégée ainsi en 1954.

Nitrates= eau plus chère, moins de blé en quantité et en qualité, carencé en protéine

Parce que quelques décideurs ont constaté, il y a trente ans, qu'une partie des eaux de consommation contenait moins de 50 mg de nitrates par litre, ils ont décrété que désormais ce serait la norme.

Depuis vingt ans la communauté scientifique mondiale s'insurge contre cette limite et explique que les nitrates non seulement ne sont pas toxiques mais qu'ils sont nécessaires à la vie. Nous en consommons tous les jours avec les salades et autres verdures, pour notre santé.

Donc des conséquences sur les finances publiques qui doivent respecter cette norme et pour les agriculteurs qui doivent limiter les apports d'azote -extrait de l'air- pour une récolte de blé limitée en quantité dont le faible taux de protéine lui ferme des marchés à l'exportation, dont nos finances publiques ont pourtant bien besoin.

Alors, un peu de calme, de réflexion, posons bien ces différents problèmes et les solutions apparaîtront plus clairement !