Site personnel de André MENET

Histoire locale d' ECHILLAIS de 1900 à 2000

Echillais est une commune de Charente-Maritime très liée à l'économie de Rochefort dont elle est seulement séparée géographiquement par la Charente, à mi-distance entre La Rochelle et Royan et à 15 km à l'est de Fort-Boyard, en bordure du bassin de Marennes-Oléron.

Au siècle précédent, un bac permettait d'accéder à Rochefort où l'arsenal employait beaucoup d'ouvriers.

Le transbordeur inauguré en 1900 a facilité la traversée de la Charente, surtout pour les transports lourds grâce à son accès de plain-pied. Les charrettes de pierres ou de farine, tirées par trois ou quatre chevaux, mais dont un seul était solidaire de la charge en descente, avaient beaucoup de difficultés à gravir ou à descendre les rampes d'accès au bac.

Le pont transbordeur
Une représentation du pont transbordeur du Martrou à Rochefort en 1900. Cet ouvrage d’art métallique permet de relier les deux rives de la Charente, entre les villes de Rochefort et d’Échillais, sans gêner la navigation des cargos qui desservent les ports de Rochefort et de Tonnay-Charente. C’est le dernier pont transbordeur existant en France. REPRODUCTION « SUD OUEST »

Avant la mise en service du transbordeur, le bac était probablement le principal employeur local, compte tenu de la difficulté des manœuvres et du trafic qui commençait tôt le matin jusqu'au soir très tard.

En 1900, l'activité agricole était encore prépondérante malgré la crise amenée par le phylloxéra sur la vigne qui avait supprimé beaucoup de travail puisque l'on peut estimer que le vignoble occupait autrefois un homme par hectare. De 168.000 ha en 1870, la surface en vigne est tombée à 37.201 ha en 1891.

Les prairies remplacèrent la vigne et permirent à chaque ferme familiale de produire du lait de vaches dont le débouché était assuré, soit auprès des familles qui venaient le chercher à la ferme, soit aux commerçants laitiers, soit aux coopératives qui se sont développées rapidement après la création de la première par Eugène Biraud en 1889.

Il avait séjourné en Suisse à la fin de la guerre de 1870 et il avait remarqué le fonctionnement des « Fruitières » qui organisaient la collecte et la transformation du lait.

Chez nous, les fermes n'étaient pas bien grandes, mais étaient très nombreuses et employaient souvent plusieurs "domestiques et servantes", en plus des membres de la famille.

Au début du siècle, chaque village, chaque bourg fourmillait de petites fermes.

Alphonse Berdudeau, époux d'Angèle Fréland, fut fermier, au début du siècle, au Pinier, avant d'aller exploiter la ferme de Bel-Air. Son fils Georges, puis son petit-fils Jacques et son arrière-petit-fils Eric lui ont succédé.

Il avait été remplacé au Pinier par Charles Fréland, puis par Fernand et ensuite par Jean-Claude, le petit-fils.

La ferme de Varaise fut occupée jusqu'en 1950 par la famille Bainson-Menet et depuis par la famille Michaud- Vinet- Michaud, successivement.

Le Bois-Bernard, seigneurie depuis 1775, vit sa ferme être exploitée successivement par la famille Guillet qui dut céder à la suite du décès prématuré du mari en 1930, à la famille Mallet-Gicquel qui y vécut jusqu'en 1951. À cette date, les propriétaires, héritiers de la famille Juin, la vendirent à Edouard Menet qui exploitait déjà la ferme voisine des Pichaudières. La ferme du Bois-Bernard est occupée depuis 1953 par Lucien Menet.

Le Brossard fut exploité dès 1881 par Auguste Menet, puis successivement par son fils Gustave, sa petite-fille Simone Menet avec son mari Henri Michaud et son arrière-petit-fils Robert Michaud.

Auguste Menet était né aux Pichaudières en 1840, tout comme son père en 1815.

La première pièce officialisant la présence de Menet à Echillais remonte au 7 juillet 1809, lors du décès de Augustin Menet. Il est né le 5 novembre 1755 à St-Saturnin de Séchaud, aujourd'hui commune de Port d'Envaux.

Depuis, sept générations de Menet sont nées aux Pichaudières ; en faisant abstraction qu’Etienne, Hugo et Aude soient nés à la maternité de Rochefort.

En 1890, la ferme était exploitée par Baptiste Menet et depuis de génération en génération, par Paul, Edouard, Albert et en 1999 par Etienne.

Au Pinier, Leon Menet, né en 1854, a eu deux enfants. Camille qui lui succéda mourut très jeune et Léontine mariée avec Constant Binson de Varaise. Leon Menet eut trois petits-enfants mais aucun d'eux n'eut de descendant.

La famille Benoît puis Moreau et Kurstmann, descendante directe de Baptiste Menet a également été présente pendant tout le siècle aux Pichaudières.

La famille Noureau habitait la Noureaudière depuis longtemps, au point que le village portait son nom de famille, jusqu'à ce qu'un anonyme vers 1960, lui retire son "u" et son "e" pour en faire la Noraudière.

Camille Berbudeau exploita la ferme de Martrou jusqu'en 1946, lorsqu'il laissa la place à son frère Gustave pour aller s'installer à St-Hilaire, sur Soubise, où il mourut en 1999. Son fils Robert lui avait succédé sur l'exploitation.

La famille Figier était déjà bien avant 1900 à Montifaut, que ses descendants, Roger Gandouin puis Philippe occupent toujours.

Le domaine de la Limoise est la très ancienne propriété de la famille Duplais, alliée à la famille Rousseau qui occupe toujours la maison bourgeoise, la ferme étant exploitée par Dominique Gandouin puis son fils Sébastien.

Au Château de la Bristière, la présence de la famille de Montalembert, héritière des de Tilly et des Goumard, remonte à François Goumard, seigneur d'Echillais, qui périt en 1577 devant Brouage au cours des Guerres de Religions.

Le château d'Echillais ayant été saccagé à cette époque par les huguenots, la famille s'implanta à la Bristière.

En 1900, la ferme de la Bristière était exploitée par la famille Gay qui fut remplacée dans les années 50 par René Fréland puis depuis par son fils Michel Fréland…

Au Verger, la famille Perrogon habitait en 1900 la ferme qui fut exploitée jusqu'en 1955 par Fernand Berbudeau et depuis par Jacques Nadeau, descendant des Perrogon.

Louis Gorichon arriva au Verger en 1910 et s'y installa pour produire du maraîchage qu'il allait vendre avec son épouse à Rochefort.

La famille Nadeau, déjà présente aux Grèves en 1900 y est encore représentée. Par contre, la famille Gillet du début du siècle a été remplacée par la famille Combeau.

La famille Michaud a été présente durant tout le 20è siècle à la Landonnière.

Le Bois des Brandes accueillait dès 1900 la famille Berbuteau-Guillet jusqu'en 1996.

Pillay était occupé bien avant 1900, par la famille Garlopeau qui y resta jusqu'en 1990. De même, l'Aubraie par la famille Benon.

Aux Chaumes, la famille Fontaine a succédé à la Famille Tranquard.

La famille Jaumier déjà présente au Pigeonnier en 1900 y est toujours représentée en 2018.

La Pierrière était au XIXe siècle, le fief de la famille Gorichon avec 10 enfants, dont Eutrope et Paul qui y restèrent et Louis qui s'installa au Verger.

Dans le bourg d'Échillais, deux vieilles familles ont traversé le siècle sur la même ferme : Jeandeau au centre et Nadeau un peu au Nord.

L'agriculture et l'Arsenal étaient les principales activités à Échillais, mais les carrières employaient aussi beaucoup de bras. La proximité de la Charente permettait le transport fluvial qui était de loin le plus économique pour la pierre. Les gabarres étaient hâlées par des boeufs ou des chevaux.

Les roches calcaires des fondations de Fort-Boyard proviennent en partie d'Échillais où les exploitants de carrières, les familles Boursier, Durand et Coudin étaient très connues et prospères.

M. Coudin fut maire de 1890 à sa démission en 1896 pour construire la mairie et restaurer l'église. L'entrepreneur ne devait pas être le maire.

Son fils et son gendre, M. Jaulin, furent tués dès les premiers mois de la guerre en 1914. En mémoire de ces deux jeunes gens, M. Coudin fit don à la commune du solde de la restauration de l'église qu'ils avaient réalisée ensemble.

La famille Sauvaget travaillait dans l'extraction de la pierre et la maçonnerie et évolua de génération en génération pour arriver à être en 1999 le seul exploitant de carrière à Échillais.

La première automobile, une Delage, fut achetée en 1912 par M. Gaillot.

L'électricité fut installée dans le bourg en 1925, en 110 volts avec deux fils alors que le village des Pichaudières ne la reçut qu'en 1930.

En 1950 l'artisanat était très développé à Echillais :

Commerces à Echillais
Carte postale période 1910-1925 N°76, Édition Bergerin la Rochelle. Vue de deux commerces de la Renaissance :le Café Thomas l’épicerie de M. Lehoux REPRODUCTION "archives communales Echillais"

Nous trouvions aussi trois salles de bal, au Bourg chez M. Tourneur puis Branchu, à la Maison Blanche chez M.Drouillon et la plus réputée à la Renaissance chez M. Ravallec

Deux cafés à Martrou chez MM. Mercier et Duquerrois pour aider les passagers du transbordeur à supporter le temps d'attente pour embarquer car la queue pouvait être longue.

Au début du siècle, le charron de la Maison Blanche s'appelait Rocheteau. Même si ce nom s'est éteint à Échillais, les descendants s'appellent Lesage, Berbudeau et Hilairet.

A Échillais, les garçons et les filles furent séparés à l'école jusqu'en 1983. Les directrices de l'école des filles, nommées successivement, furent : Mme Maugé, Melle Paul, Melle Rambeau, Mme Joly (1913), Melle Maugé (1928), Melle Gauthier (1931), Mme Violleau Jeanine (1961) et Mme Lesage Paulette de 1961 à 1983.

Les directeurs de l'école des garçons nommés furent : M. Baillou (1890), M. Fredonnet (1899), M. Joly (1913), M. Turque Maurice (1928), M. Grilleau (1950), M. Poisneuf Gilbert (1952), M. Renard Marcel (1957), Mme Renard Gisèle (1977) M. Girard Alain (1987), M. Rougeon Jack (1993), Mme Poitevin (1998) et M. Dumoulin en 1999.

Le premier maire d'Échillais fut Pierre TREMBLE en 1790, puis LAGAROSSE en 1792, Jean GUERINEAU en 1793, COMDEMINE en 1806, LAGAROSSE en 1807, CONDEMINE en 1819, DRABLIER en 1822, Ferdinand GOULARD en 1843, Jacques GUILLON en 1847, Pierre EMON en 1848, François GARLOPEAU Président de la commission communale en 1871, DUPLAIS fin 1871, BOULZAT en 1876, CATROU en 1879, Robert PAUL en 1881, Louis COUDIN en 1890 - entrepreneur, il démissionna pour construire la mairie, Henri de MONTALEMBERT de CERS en 1897, DUPLAIS en 1919, Eugène LAGARDE en 1925, René TURQUE en 1940, Henri MICHAUD en 1960, Henri NADEAU en 1965, Claude FAVRE en 1977 et Robert HERONNEAU depuis 1989.

Après les troubles de la Révolution, puis le Concordat signé par Bonaparte, l'église fut ouverte au culte en 1810, mais le service religieux fut assuré jusqu'en 1854 par le curé de St-Agnant.

Le curé Hardy fut le premier en 1854, puis Vallée en 1855, L'Herminier en1868, Forgerit en 1874, Bosc en 1879, Courtois en 1882 et Sottaz de 1885 à 1892.

De 1892 à 1896 le curé doyen Brodu, de St-Agnant, officia à Échillais.

En 1896, l'église retrouva un curé, Vidal, remplacé en 1906 par Barbotin qui écrivit par la suite un ouvrage intéressant "Échillais à travers les Âges" dans lequel j'ai trouvé beaucoup de renseignements. Le curé Barbotin fut remplacé en 1927 par le curé Boulben qui resta jusqu'à l'arrivée du curé Thomas en 1952. Le curé Rétif fut présent à Échillais de 1962 à 2000.

La population d'Échillais a doublé au cours du siècle (2892 personnes présentes au recensement de 1999 contre 1450 en 1900).

En 1966, un pont à travée levante a remplacé le transbordeur pour traverser la Charente et dès 1991 il a fallu instaurer un pont à passage continu mais à péage, pour répondre à l'augmentation du trafic routier.

Devant l'isolement d'Échillais et de Soubise que créait le péage, un mouvement protestataire se cristallisant autour de l'ADUA que je représentais, obtint sa suppression en 2003.

L'artisanat est toujours présent, mais a beaucoup évolué en métiers et en équipements.

Les services municipaux assurent des fonctions d'entretien des lieux publics et de services bien plus développés qu'en 1900. Les associations assistent les familles, du bébé à la crèche, au maintien à domicile des personnes âgées, d'une façon totalement inconnue au début du XXe siècle.

La santé est suivie par un médecin M. HOUY, trois infirmières Mmes PETIT, PINEAU et SCHARLY, deux kinésithérapeutes Mmes BUSCH et GRENON-GONTIER, un dentiste M. DROUILLARD, un pharmacien Mme CLANET et les Ambulances COLBERT et de M. PORTE.

En 2000, nous avons toujours deux boulangeries : La Ruche à la Renaissance et celle de M. William BERNARD rue du Gros Chêne, une boucherie tenue par André HAYS, deux cafés tenus par Mme Branchut et M. Gay, deux garages aux Eronnelles, VOGEL et ÉCHILLAIS AUTOMOBILES Services et un garage de petites mécaniques - SCOOT MOB 17 - rue de l'Ormeau.

Nous comptons trois entreprises de maçonnerie : M. GOURGEAUD, M. HERMANNS et M. OSPITAL, trois menuiseries : MM. COURAUD, M. CHANSIGAUD et M. GASTIEN, trois peintres : M. BRINQUIN, M. PAJOT, M. PRAUD, trois plombiers : M. TETAUD, M. SOULARD et M. CRESPIN, deux électriciens : M. DURAND et M. MAREUIL, un plâtrier M. DUC, les carrières de la famille SAUVAGET, un transporteur M. LONGUEPEE, une entreprise d'élagage M. MENET Etienne, de Travaux Publics MM. MENET frères, un centre de formation avec chiens M. MACQUIN, le toilettage de chiens : Mme GRECH, deux centres d'équitation : le Bois des Brandes et les Ecuries de l'Aubrée, trois coiffeuses : Mme Le POTIER, Mme BERNARD et "NATHALIE" et un horloger M. MASSARD.

Nous trouvons aussi l'Auto-école "ALPHA" route de Soubise et un centre de lavage haute-pression rue du Champ de l'Alouette et "l'Atelier de GINOU" pour l'impression en relief sur T-shirts, rue des Groies.

Même si beaucoup de familles n'ont plus rien à voir avec l'agriculture, elles tiennent à connaître et conserver leurs racines rurales.

Les anciennes familles - Fréland, Menet, Benoît, Berbudeau ou Berbuteau, Arnaud ou Renaud selon l'oreille du secrétaire de mairie enregistrant la naissance - sont liées entre elles par le sang ou par le sol.

Le XXe siècle a eu le mérite de favoriser le travail sur la rente. Le rentier vivait mieux en 1900 que l'ouvrier. Quoique l'on peut se demander en voyant l'évolution de la bourse si l'on n'y revient pas ?

Par voie de conséquence, la société était cloisonnée à un point que l'on n'imagine plus aujourd'hui. En 1900, le petit propriétaire n'aurait pas donné de bon cœur sa fille au fils du fermier et surtout pas au domestique, tout comme le médecin ou le notaire n'aurait pas accepté, pour bru, la fille du paysan, même s'il avait été propriétaire !

L'instruction pour tous, la professionnalisation de toutes les branches de l'économie ont donné leur chance aux gens courageux et entreprenants.

Les gens nés dans la première moitié du siècle ont pris la France avec des pelles, des pioches et des brouettes et la remettent en 1999 équipées de machines-outils gérées par ordinateurs.

Quels progrès dans les conditions de travail en 100 ans !

Dommage que nous n'ayons pas été aussi performants pour la répartition du travail et des revenus !

Pourtant, tout a été réussi pour une France heureuse !

La nourriture est abondante, au point de se permettre le luxe des jachères subventionnées, d'ailleurs mal vécues par les agriculteurs ; Le personnel enseignant n'a jamais été aussi nombreux et compétent pour former nos jeunes ; Le corps médical a une très grande compétence et assume la prise en charge de toute la population, de la grossesse au centenaire ; L'économie française est capable d'assurer tous ses besoins vitaux, mais les acteurs économiques se battent entre eux pour obtenir chacun une part du gâteau plus grosse que celle de son voisin, tout en portant haut fier les symboles fondateurs de notre culture "Liberté-Egalité-Fraternité" ! Et les plus faibles se partagent les miettes !

A ces ouvriers et ces paysans du début du siècle, n'oublions pas d'associer les instituteurs, dont l'ambition était d'instruire les enfants pour en faire des citoyens et des professionnels avertis.

Autant par l'exemple que par leur travail et leur savoir, ils ont formé et éduqué les générations.

En cette fin de siècle, nous profitons à plein de leur formation. Mais l'embourgeoisement qui s'en est suivi nie les valeurs qu'ils inculquaient. En effet, aujourd'hui ils ne pourraient plus exercer leur métier dans la mesure où les parents ne leur délégueraient plus l'autorité. Pire, les parents apprennent aux enfants à se méfier de l'enseignant. Que peut apprendre un enfant s'il doute des faits… et gestes de son 'maître' ?

Le corps enseignant, laïque ou privé, qui n'a pas exclu l'enseignant incapable ou pervers, tout comme les magistrats qui ont condamné l'institutrice pour avoir giflé un gamin effronté et violent, ont préparé les zones de 'non-droit', chacun à leur façon. Et ils ont rempli les prisons

La Mort du Seigneur d'ECHILLAIS

De 1570 à 1577, toutes les places et les forts de la contrée passaient alternativement entre les mains des catholiques et des protestants.

En 1577, le Duc de Mayenne, pour le roi de France, avait décidé d'investir Brouage tenu par les protestants. Il avait chargé François Goumard, seigneur d'Échillais de construire un fort entre Moëze et Brouage pour interdire le ravitaillement par ce côté, mais le 22 juillet 1577, avant que cette redoute ne soit terminée, les protestants passèrent de nuit le havre avec des barques et vinrent l'attaquer.

François Goumard fut tué en défendant son fort et le lendemain son château d'Échillais fut saccagé et ne pourra jamais être restauré.

Le siège et la prise de Brouage auront coûté la vie à quatre cents calvinistes et à douze cents catholiques.

A cette occasion, l'église romane d'Échillais datant du Xlème siècle a été saccagée tout comme celles des environs dont deux disparaîtront : celle de St-Martin des Lauriers, située entre la Cafaudière et le Peu à St-Agnant et Notre Dame des Epaux, située entre les Epaux et la Bouillée à Soubise.